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L'Odyssée du Graal

Les plus grands mystères de l'histoire

Le Saint Graal

lundi 30 janvier à 21h10 sur RMC STORY

Histoire de Guillain Depardieu
Durée : 60mn
Pays de production : France

Résumé
Le Saint Graal est sans aucun doute l'un des objets les plus connus de l'Histoire. Entouré de mystères et de fascination, il est traditionnellement décrit comme étant la coupe dans laquelle Jésus-Christ a bu lors de la Cène, le dernier repas qu'il aurait pris avec ses douze apôtres peu de temps avant sa crucifixion. C'est ce même Graal qui aurait plus tard été utilisé par Joseph d'Arimathie pour recueillir le sang du Christ lorsque son corps a été descendu de la croix. Pourtant, l'existence de cet objet ne semble avoir été évoquée pour la toute première fois qu'au Moyen Age, plus de mille ans après la mort du Christ.

Si vous avez manqué le début
L'existence du Saint Graal, la coupe dans laquelle Jésus-Christ a bu lors de la Cène, ne semble avoir été évoquée pour la toute première fois qu'au Moyen Age.

Les plus grands mystères de l'histoire

mardi 01 novembre à 21h05 sur RMC STORY

En quête du Saint Graal

Histoire
Durée : 60mn
Pays de production : France

Résumé
Le Saint Graal, la plus précieuse relique de la chrétienté, est la coupe dans laquelle le Christ aurait bu, et dont on a perdu la trace. Depuis près de 2000 ans, des nombreux chrétiens cherchent le Saint Graal. Certains historiens croient savoir où se trouve cette coupe sacrée, en croisant les analyses historiques et les méthodes scientifiques des experts pour son authentification.

Si vous avez manqué le début
Depuis près de 2000 ans, des nombreux chrétiens cherchent le Saint Graal. Certains historiens croient savoir où se trouve cette coupe sacrée.

 

Le saint Graal est sans aucun doute l'un des objets les plus connus de l'Histoire. Entouré de mystères et de fascination, il est traditionnellement décrit comme étant la coupe dans laquelle Jésus-Christ a bu lors de la Cène, le dernier repas qu'il aurait pris avec ses 12 apôtres peu de temps avant sa crucifixion. C'est ce même Graal qui aurait plus tard été utilisé par Joseph d'Arimathie pour recueillir le sang du Christ lorsque son corps a été descendu de la croix. Pourtant, l'existence de cet objet ne semble avoir été évoqué pour la toute première fois qu'au Moyen Âge, plus de mille ans après la mort du Christ.

Faire l'histoire
Le Graal, la quête d'une fiction

Émission du 09/04/2022 - arte

Proposé par Patrick Boucheron, le magazine qui aborde l'histoire par le prisme des objets. Dans ce numéro : le Graal, ou comment, au milieu du Moyen Âge, la légende du roi Arthur a croisé le souvenir du Christ et de la Cène.

Faire l’histoire du Graal, c’est d’abord raconter une quête imaginaire : comment, au milieu du Moyen Âge, la légende du roi Arthur a-t-elle pu croiser le souvenir du Christ et de la Cène ? Des chevaliers de la Table Ronde aux apôtres, Zrinka Stahuljak, spécialiste de littérature médiévale, nous entraîne sur les pistes d’une histoire à double fond, où l’imaginaire forge la croyance, et inversement

Réalisation : Tamara Erde - Jean-Dominique Ferrucci

Pays : France

Année : 2020

VOIR LE REPORTAGE

 L'Odyssée du Graal 
Le Saint Graal, objet mythique de la légende arthurienne

Arthur, Bohort, Lancelot, Perceval et les autres chevaliers de la Table Ronde sont tous à la recherche du Graal, devenu l’incarnation de la quête d’un idéal. Mais quel est cet objet et pourquoi est-il si sacrément convoité ?

Les premières apparitions du Graal

Dès son étymologie, le Graal déborde de mystère. Le mot viendrait d’une version occitane du latin gradalis, qui désigne un plat large et creux, ou bien du latin cratis qui désigne un plat en osier, et plus largement un récipient, ou encore du latin crater et signifie « vase ». Ce flou étymologique, mais aussi le fait qu’on le retrouve chez différents auteurs et à différentes époques, expliquent que le Graal ait été représenté sous différentes formes.

Il apparaît pour la première fois au Moyen Âge dans le cadre des aventures du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde, vers 1180, dans le roman Perceval, ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes (1135-1183). Celui-ci s’inspire de différents récits mythologiques celtes et bretons.

Il raconte les aventures d’un chevalier orphelin, Perceval, comme celle de sa visite au roi Pêcheur. Dans le château de ce dernier, il assiste à une procession, le défilé du cortège du Graal, un plat creux orné de pierres précieuses duquel émane une grande lumière et que tient dans ses mains une vierge. Perceval est émerveillé devant tant de fastes et voit passer des chandeliers d’or et une lance blanche qui saigne. Le spectacle est extraordinaire, mais il ne pose aucune question sur le sens de ces objets. Il en oublie même de prier Dieu pendant des années avant de comprendre qu’il a commis une erreur.

Perceval va alors voir un ermite, qui se trouve être son oncle, qui lui explique ce que contient le Graal du roi Pêcheur : « Ne va pas croire qu’il y trouve brochet ni lamproie ni saumon : c’est une simple hostie qu’on lui apporte dans ce graal et cela lui suffit pour soutenir et conserver sa vie tant le graal est une sainte chose. Cet homme est à ce point pur esprit, qu’il ne lui faut pas autre chose que l’hostie qui vient dans le graal pour se maintenir en vie. » Malheureusement, Chrétien de Troyes meurt en laissant son œuvre inachevée, sans donner plus d’explications sur ce Graal mystérieux.

Le succès du roman de Chrétien de Troyes est tel que des auteurs en imaginent la suite à partir de la fin du XIIème siècle et tout au long du XIIIème siècle. Les différents récits sont très variés. Le Graal est décrit tantôt comme une corne d’abondance, qui offre à chacun toute la nourriture qu’il désire, tantôt comme une pierre tombée du front de Lucifer creusée en vase. Chez l’auteur allemand Wolfram von Eschenbach, on trouve que le Graal est une pierre précieuse gardée par les Templiers.

De Graal à Saint-Graal

C’est lorsqu’il est relié à la religion chrétienne que le Graal prend le nom de Saint-Graal. Le récit le plus connu est celui du poète bourguignon Robert de Boron dans son Estoire dou Graal, écrit entre 1190 et 1199, qui associe le Graal et la relique du Saint Calice.

L’auteur s’appuie sur l’Évangile apocryphe (non reconnu par l’Église) de Nicodème, daté du IVème siècle, et raconte que le Graal est le récipient utilisé par Jésus lors de son dernier repas, la Cène. Mais pas seulement. Il est aussi utilisé le lendemain, le Vendredi de la Passion par Joseph d’Arimathie qui recueille l’eau et le sang qui coule de la plaie du Christ, plaie causée par un soldat romain du nom de Longinus qui voulait vérifier que le Christ était bien mort sur la croix.

Pour cette raison, certaines légendes racontent que quiconque boirait dans ce vase atteindrait l’immortalité. À la recherche du Graal, le chevalier chrétien doit avoir le cœur pur, et donc imiter le Christ. Cette quête devient une parabole qui exprime le don de soi, la quête de justice et de vérité.

Le caractère sacré du Graal devient encore plus important avec le Concile de Latran IV, en 1215. L’Église instaure alors un nouveau dogme, celui de la transsubstantiation, c’est-à-dire le fait que le pain et le vin se changent en corps et sang du Christ lors du sacrement de l’Eucharistie durant la messe. Désormais, le contenu est tout aussi sacré que le récipient. La quête du Graal devient associée à la recherche du Salut.

Impossible de dire quel est le véritable Graal, s’il existe et, si oui, quel est son pouvoir. Mais le plus important, n’est-ce pas plutôt le chemin ? Aujourd’hui la quête du Graal est entrée dans le langage courant pour désigner le fait de se fixer un objectif, un but à atteindre, un idéal personnel et intérieur. Le Graal serait donc plutôt à chercher en nous-même.

Références : GEO CHARLOTTE CHAULIN Publié le 01/10/2021

La légende du roi Arthur

Cet ensemble de textes du Moyen Âge portant sur le roi Arthur, les chevaliers de la table ronde et la quête du Graal sont inscrits dans l’imaginaire collectif.

Six choses à savoir sur la légende arthurienne.

Elle s’inspire de plusieurs chefs bretons ayant existé
Si aucun élément historique ne peut prouver que le personnage d’Arthur Pendragon a réellement existé, on sait néanmoins qu’il s’est nourri du folklore breton et s’est inspiré de plusieurs grands chefs de Grande-Bretagne. La légende du roi Arthur s’est sans doute diffusée dès le XIIIème siècle grâce à l’Historia regum Britanniae, l’oeuvre de Geoffroy de Monmouth.

Arthur Pendragon : le personnage derrière la légende du roi arthur
Né en 475, il serait le fils du roi breton Uther Pendragon et d’Ygraine de Cornouailles. Mais la légende veut qu’Arthur ait été confié assez jeune à Merlin, un magicien proche de la famille qui a pressenti qu’il serait le prochain souverain et pris en charge son éducation. Merlin aurait alors élevé Arthur comme un chevalier, sans lui révéler qu’il appartenait à la famille royale.

Le roi Arthur aurait unifié la Bretagne

Le grand seigneur tel qu’il est dépeint dans la légende aurait joué un rôle majeur, puisqu’il aurait fédéré les peuples celtes de la Bretagne armoricaine et des îles britanniques pour contrer l’attaque germanique.

La légende du roi Arthur a donné naissance à un genre littéraire
Et un écrivain français y aurait largement contribué. Au XIIème siècle, Chrétien de Troyes s’inspire du personnage du roi Arthur et des légendes bretonnes pour écrire ses romans chevaleresques. Il imagine notamment les personnages de Lancelot du Lac et de Perceval, la quête du Graal, et utilise les chevaliers de la table ronde...la littérature arthurienne est née, et elle n’aura de cesse de prospérer au Moyen Âge.

La table ronde : le symbole de la légende du roi Arthur

Elle apparaît pour la première fois en 1155 dans le Roman de Brut, du poète Wace et est par la suite reprise quasi-systématiquement dans les oeuvres de Chrétien de Troyes. Autour de cette table ronde située à la cour de Camelot, se retrouve l’ordre légendaire des chevaliers au service du roi Arthur. Les meilleurs chevaliers du royaume y étaient réunis. Leur but ultime : retrouver le Saint-Graal.

Légende du roi Arthur : qu’est ce que le Graal ?

Objet mythique de la légende arthurienne, il est le but ultime des chevaliers de la Table ronde. Merlin l’enchanteur les auraient chargé de le trouver pour guérir le roi pêcheur. D’abord représenté comme une pierre précieuse, un cristal ou encore un plat, il est vite devenu un symbole chrétien : selon les versions, on le décrit comme étant le Saint-Calice, la coupe dans laquelle Jésus aurait bu lors de son dernier repas avec les apôtres.

Références : GEO SAMANTHA BARRETO Publié le 20/05/2019

LE GRAAL ET LES TEMPLIERS

(Publié le 9 mars 2007 par Chrestien de Troyes)

Dans le récit des chevaliers de la Table Ronde de Wolfram d’Eschenbach, le troubadour germanique, « Le païen Flégétânis découvrit, en examinant les constellations, de profonds mystères dont il ne parlait qu’en tremblant. Il était, disait-il, un objet qui s’appelait le Graal. Il en avait clairement lu le nom dans les étoiles. Une troupe d’anges l’avait déposé sur terre puis s’était envolée bien au-delà des astres. Les anges étaient trop purs pour demeurer ici-bas. ». Selon lui, le Graal était un « objet céleste », qui contenait la Science des Sciences résumant le passé, le présent et l’avenir de l’Homme. Cet objet « venu d’aileurs aurait été déposé sur terre par des « Etres Célestes » pour éclairer l’Humanité sur son sort et lui apporter la « Connaissance ».

Le Graal aurait, selon lui, séjourné successivement à Jérusalem, à Rome puis en Espagne wisigothique, déposé dans une crypte creusée dans le rocher de Montségur, temple solaire des Cathares d’Occitanie. Ainsi Montségur est devenu « le Château du Graal ». attendant toujours le « Chevalier fol et pur » qui révèlera au monde le message lumineux du Graal. Selon la tradition pyrénéenne, Montségur est toujours considéré comme le Château du Graal, l’écrin renfermant le trésor mystique.. Dans un récit conté par un berger ariégeois il est fait mention de l’épisode suivant::« Au temps où les murailles de Montségur étaient debout, les Purs y conservaient le Saint-Graal.
L’Allemand Otto Rahn chercha le Graal à cet endroit, entre 1929 et 1936, au cours de plusieurs séjours dans la région pyrénéenne. Ses recherches n’aboutirent pas et une expédition allemande fut organisée en 1943 pour retrouver le Graal d’après les indications du chercheur allemand » ...
(Otto RAHN, La Croisade contre le Graal (Stock-Paris, 1933))

Le Graal, au plan symbolique, était le cœur, la fontaine d'amour qui contenait l'étincelle divine. Le dévoilement du cœur, la quête du Graal, ne pouvait se faire qu'au travers d’une foi pure. Il fallait rassembler les pierres éparses, œuvrer de l'équerre et du compas pour les remettre en ordre régulier, chercher la ligne du méridien en allant de l'Orient à l'Occident, puis regardant du Midi au Nord, enfin en tous sens pour obtenir la solution cherchée. Image de l'univers divin et reflet terrestre des modèles célestes, le temple représentait le cosmos. Les mystiques ne manquèrent pas de faire de l'âme immortelle des hommes le temple sacré du Saint-Esprit dont le rôle fut central dans la pensée des Templiers.                                                                                                  

Le rouleau de cuivre de Qumrân, trouvé avec les manuscrits de la Mer Morte en 1952, faisait état d’un trésor caché en l’an 68 dans 64 cachettes répertoriées. Selon la légende, les premiers chevaliers du Temple  de Salomon auraient trouvé des voûtes secrètes sous le Temple de Salomon à Jérusalem. Là, ils auraient découvert un trésor énorme, des richesses incalculables ; et au milieu de tout, le Saint Graal, l’arche d’alliance des Hébreux, contenant les tables de la Loi offertes à Moïse par Dieu. Par la suite, les Templiers auraient ramené le trésor clandestinement en Europe, et il serait devenu la base de leur nouveau pouvoir économique.

Le temple était le lieu central et intemporel où se manifestait dans toute sa plénitude la Présence réelle du divin. Aussi, tout temple constituait un centre du monde, un omphalos, en même temps qu'une "Terre Sainte" qui échappait à la contingence du monde profane, à ses forces perturbatrices et à son involution. Le temple se suffisait à lui-même, créant son propre espace sacralisé et s'y résumant. II était à la fois le macrocosme et le microcosme du monde et de l'homme. Dans l’Antiquité, le temple, lieu hors du temps profane et partie intime du temps sacré, n'était pas destiné à accueillir la foule des fidèles dont les dévotions, rites et sacrifices s'effectuaient sur le parvis s'étendant devant l'édifice. De ce fait, le temple gardait intacte la nature sacrée de son espace où pouvait alors agir et se développer librement la puissance divine qui y avait élu domicile.

Le Graal, aurait été ce récipient de la connaissance des mystères de la Création divine, déposé dans un temple, le Temple du Graal, dont personne ne pouvait franchir la porte à l'exception de l'Élu, tel que le fut Galaad dans le récit de Chrestine de Troyes, le plus parfait des chevaliers. Le temple était ainsi la matérialisation ésotérique d'une religion "rationnelle", intériorisée. Le nom de l'Ordre fondé par Hugues de Payns n'était pas seulement lié à un lieu géographique - l'emplacement du Temple de Salomon -, mais il découlait, analogiquement et symboliquement, de l'image universelle du temple comme récepteur et condensateur de la force divine émanée, et conservateur des secrets du Principe originel. Le Graal était un objet de puissance infinie qui était réceptacle des forces divines. Il permettait notamment de faire naître en chacun la paix et la conscience et de bâtir son Temple intérieur, d’ouvrir le chemin de la Connaissance à ceux qui le désiraient et de les amener à l’initiation.

Publié dans leonziemetemplier (article proposé par un ami : merci !)

ESPAGNE
Une copie d’une pièce volée :
le retour du Graal (maçonnique)


pierre gravée réalisée à l'Atelier Ecole
Reproduction de la pierre gravée réalisée à l'Atelier Ecole | Crédit photo DAVID GUSTAVO LÓPEZ
De notre confrère espagnol La Nueva Crónica

PATRIMOINE L’ermitage de Robledo de Omaña a été cambriolé en 2018, le chercheur, David Gustavo López, une pierre gravée d’une grande valeur symbolique a été emportée. Cette pièce est toujours disparue, mais l’école de tailleur de pierre de Cantería  a fait une copie et l’a déjà placée dans l’ermitage

Un des trop nombreux vols d’objet du patrimoine nous a emmené en 2018 à l’ ermitage privé à Robledo de Omaña , qui est abandonné, mais une pierre gravée précisément qui avait été la base d’un intéressant travail de recherche —et un livre postérieur— de David Gustavo López. Le chercheur inquiet expliquait,  » j’ai été frappé par un relief situé dans la clé de voûte de l’arc de la porte, bien qu’à ce moment-là je n’aie pu l’interpréter. Mais chez moi, avec les photographies prises et en étudiant le sujet en profondeur, j’ai constaté qu’il s’agissait d’un symbole maçonnique et d’une représentation du Graal ».

C’était l’époque où le Graal était dans l’air du temps, mais David Gustavo López n’est pas entré dans ce débat, mais plutôt dans l’explication des résultats. «L’important est qu’il s’agit d’un symbole maçonnique, qui a fait et fait encore partie de l’histoire, comme la lionne, et donc c’est un chapitre de plus, justement peu étudié car considéré comme tabou. Le Graal est autre chose, une relique quètée à travers les âges qui, si elle existe, ne nous est toujours pas connue. Différente est la littérature légendaire qui s’est créée autour d’elle et les rêves qu’elle a éveillés. Carl Gustav Jung a écrit à son sujet : « La légende du Graal a toujours été en contact avec les couches les plus profondes de la psyché humaine.

Cette découverte, non étudiée auparavant car seul Francisco de Cadenas avait écrit quelques lignes sur ce symbole et en le réduisant à « une sorte d’ornement », pourtant quelques mois plus tard, il a été volé. Le côté positif de ce vol est que les photos que David Gustavo López a prises et toute la documentation ont permis de réaliser une copie exacte qui a déjà été placée au même endroit que l’original dérobé.

L’association Pro Monumenta, dont David Gustavo López est le directeur, a annoncé la bonne nouvelle à travers une déclaration, dans laquelle il a expliqué comment la reconstitution du symbole a été possible. «Pro ​​​​Monumenta, grâce à son partenaire l’association Anselmo Reguera, a ensuite des démarches auprès de l’école de tailleurs de pierre communale Canteria, située à Puente Castro, et a obtenu que ladite école s’engage à faire une copie de la pierre volée, en prenant comme une référence une photographie de notre collègue David Gustavo López ».

Une reproduction a donc été réalisée et la pierre est déjà placée dans l’arc où se trouvait l’original. « Une fois la reproduction terminée, l’Ecole des tailleurs de pierre elle-même s’est chargée de placer la pierre à l’endroit où elle se trouvait, la clef de voûte de l’arc de la porte d’accès à l’ermitage, opération qui n’était pas du tout aisée puisque toutes les pierres de l’arc étaient elles délogées.’

Et une fois le symbole et la porte reconstitués, une autre partie de l’enquête menée par David Gustavo López se porta sur ce qu’il a appelé une curieuse orientation, qu’il a expliquée en présentant le livre précité : ‘ La Clé du Graal : L’énigme d’Omaña’: «Dans cette étrange orientation, il pourrait y avoir un point de connexion avec le supposé Saint Graal de San Isidoro. C’est presque certainement une coïncidence comme tant d’autres, qui se produisent dans les études d’archéo-astronomie. L’ermitage est orienté de telle manière que la ligne qui relie le relief de la clé de la gravure de la porte avec le point où le soleil apparaît le jour du solstice d’hiver nous donne la clé de l’endroit où se trouve le Graal . C’est la double clé qui m’a aidé à titrer le livre. Mais comment le prétendu Maçon qui a construit son temple dans cette partie reculée d’Omaña savait-il où se trouvait le Graal ? A ma conviction est qu’il s’agit d’une pure coïncidence. Mais c’est ainsi que naissent les mythes.

López insiste sur le fait que ce qu’il voulait, c’était poser plus de questions que donner des réponses.

L’école de tailleurs de pierre a également retrouvé une autre pierre manquante, dans l’arc de l’autel, et sur laquelle figurait la date de sa construction : 1723.

Et le dernier « côté positif » de cette histoire est que les propriétaires de l’ermitage ont été ravis d’apprendre cette histoire et ont manifesté leur intérêt à le restaurer.

Article original sur La Nueva Crónica

La lettre «G» serait l’initiale du mot Graal, et serait un symbole alchimique ; théorie défendue particulièrement par Jules Boucher. Alors que pour l’alchimiste Fulcanelli la lettre G serait l’initiale du nom vulgaire du Sujet des sages, figurée au milieu d’une étoile radiante. Ce serait la matière de départ du Grand Œuvre, la Galène ou sulfure de plomb.

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