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VAR - TEMPLIER

LA PROVENCE DES TEMPLIERS
VAR - TEMPLIER
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Régusse

Les Templiers en Provence. Formation des Commanderies et répartition géographique de leurs biens. (extraits) J.-A. DURBEC
Les maisons de la Basse Provence (Vallées de l'Argens, du Bas Verdon et zone côtière)
1. Ruou (Lorgues)
2. Hyères
3. Saint-Maurice (Régusse)
4. Bras
5. Peirasson-Cogolin
Les maisons de la Basse-Provence
(Vallées de l'Argens, du bas Verdon et zone côtière)

1) Ruou (Lorgues)

Les seigneurs de Salernes, Entrecasteaux, Tourtour et Flayosc donnèrent aux Templiers, vers 1156, le domaine de Ruou, Salgues et Salguettes, à cheval sur les territoires des localités précitées et sur le territoire de Villecroze. Cette donation ne nous est connue que par une confirmation du comte de Provence, en date du 15 janvier 1156/7, mais la maison du Temple de Ruou, dont la création présuppose naturellement la possession du domaine de Ruou, est mentionnée, par ailleurs, dans un acte de 1156, comme donataire d'autres, biens sis à Flayosc.
Il ne semble pas cependant, à cause de la confirmation faite par le comte de Provence, que ladite maison ait été fondée avant 1156. Les biens de Flayosc furent remis « aux frères de la milice du Temple, entre les mains de P. de La Rovière, maître de la milice du Temple en Provence et dans des parties de l'Espagne.
Le commandeur particulier de Ruou ne commence à figurer dans les actes qu'à partir de décembre 1170. C'était alors Hugues Raimond.
Le siège de la commanderie de Ruou semble avoir été transféré de bonne heure aux abords immédiats de Lorgues où le Temple recueillit également des biens de toute sorte.
Celte ville devait constituer par la suite une excellente base de départ pour un nouvel essaimage en direction de l'Est. L'Ordre y trouvait, en attendant, grâce aux nombreuses voies naturelles dont elle était en quelque sorte le lieu géométrique, de larges perspectives de rayonnement à travers la région environnante.
De fait, les frères de la milice, favorisés par les seigneurs locaux et soutenus par le comte de Provence, qui confirma, le 12 décembre 1200, toutes les acquisitions de la maison de Ruou, se répandirent peu à peu, à partir de là, dans un grand nombre de localités des évêchés de Fréjus et de Riez, jusqu'au delà du Verdon, et dans la région de Castellane : à Ampus, Montfort, Vidauban, Rougon, Draguignan, Roquebrune, Soleilhas, Châteaudouble, Callas, Comps, Figanières, La Roque-Esclapon, La Motte Espérel (Montferrat), Cotignac, Taradeau, Bargemon, Aiguines, Trans, Le Muy, Cabasse, Peyroules, aux Arcs et naturellement aussi, en dehors de leur domaine initial, à Salernes, Flayosc, Entrecasteaux, Villecroze et Tourtour.
Ils créèrent des établissements annexes à Montfort (une maison), Roquebrune (la maison de Ruete), Rougon (la bastide Saint-Maxime), Ampus (la grange de Lagnes), Vidauban (la bastide d'Astros), Entrecasteaux (la grange de SaIgues qui fut sans doute le centre d'exploitation du domaine de Ruou-Salgues-Salguettes) et à Lorgues même (une grange que nous ne pouvons situer).
Quelques-unes des localités où ils avaient pris pied - Moissac et Montmeyan notamment - se trouvèrent englobées dans le rayon d'action de nouvelles maisons, mais on peut penser que la maison de Ruou à Lorgues, devint une préceptorale à laquelle certaines de ces nouvelles maisons (Saint-Maurice, Bras, etc ... ) furent parfois rattachées.


2) Hyères

L'archevêque d'Arles donna aux frères du Temple, le 18 mai 1106, une église vouée à Saint-Martin et sise en territoire d'Hyères.
Cette donation fut reçue par Pierre de La Rovière, maître des maisons de l'Ordre en Provence, en présence, notamment, du frère Bernard Rolland que nous avons déjà rencontré à Richerenches, Roaix et Arles. Il s'agissait donc, là encore, d'un nouvel essaimage de la milice, peut-être d'un dédoublement, vers le sud, de la maison fondée à Ruou.
Nous ne savons toutefois ni quand ni comment Hyères devint réellement le siège d'une commanderie. On peut seulement affirmer que ce fut entre le 18 mai 1156, jour où l'Ordre obtint la chapelle de Saint-Martin, et 1198, date à laquelle on trouve mention, pour la première fois, d'un commandeur de cette maison, Jordan.
Sur la formation ou la composition de la maison du Temple d'Hyères, il n'existe pas le moindre document provenant des archives de cet Ordre. Mais il est certain que les frères de la milice se livrèrent, là comme ailleurs, à de nombreuses acquisitions. Nou.
retrouverons quelques uns de leurs biens parmi les possessions de l'Hôpital. D'autre part, en donnant le castrum de Montfort au Temple, en 1207, le comte de Provence précisa qu'il entendait régler, par ce moyen, une livraison de blé que lui avait faite, sur sa demande, la maison du Temple d'Hyères. Or cette livraison - très importante si l'on en juge par la valeur de la donation - suppose la possession et l'exploitation de grands domaines. Il est vrai que les Templiers d'Hyères pouvaient également recueillir et centraliser le blé des maisons de l'arrière-pays. Mais ceci n'exclut pas cela. 
De 1207 à 1308, aucun texte, non plus, qui permette de jeter quelque lueur sur l'activité de la maison du Temple d'Hyères.
C'est à peine si, de temps à autre, l'un de ses commandeurs figure dans un acte relatif à une autre maison.
Nous rattachons à la commanderie d'Hyères les biens que l'Ordre possédait à Toulon (il y fut notamment donataire, en 1224, de franchises importantes touchant l'utilisation du port), La Garde et Ollioules. Rien ne nous dit qu'ils en dépendissent effectivement.
Mais le rattachement nous paraît s'imposer du point de vue géographique. Historiquement on peut seulement invoquer en sa faveur le fait qu'en 1308 les biens du Temple d'Hyères et de Toulon furent confiés à un même administrateur: c'est un argument bien fragile. Il prend cependant une certaine valeur si l'on considère que le champ d'action du dernier commandeur d'Hyères englobait la maison de Peirasson, au nord d'Hyères.


3) Saint-Maurice (Régusse)

La maison du Temple de Saint-Maurice, qui se trouvait en territoire de Régusse, est mentionnée pour la première fois en octobre 1164, comme donataire de biens appartenant à Hugues de Montmeyan. Elle était fondée depuis peu, sans doute, à cette date, car les biens en question furent reçus par un frère du Temple et non par un représentant local de l'Ordre. On peut supposer que les Templiers Curent établis à Régusse par un parent de Blachère, seigneur de la région, qui revendiqua avec sa femme et ses enfants, vers 1170, des droits et des terres précédemment tombés entre les mains des frères de Saint-Maurice.
Il est certain en tout cas que la maison de Saint-Maurice était pourvue d'un "administrateur" en 1170 - Ripert - et qu'elle disposait alors d'une église : peut-être même de l'église de Régusse que nous retrouvons parmi ses possessions un siècle plus tard (en 1274).
Les commandeurs de Saint-Maurice acquirent des biens à Régusse même et dans la plupart des localités environnantes : Artignosc, Montmeyan, Moissac, Baudinard, Riez, Quinson, Aups et Fox-Amphoux. Nous savons déjà qu'ils furent précédés à Moissac et à Montmeyan par les commandeurs de Ruou.
Ces derniers administrèrent du reste temporairement aussi les possessions de la maison de Saint-Maurice avant que celle-ci ne fût rattachée, vers la fin du XIIle siècle, à la préceptorale d'Aix par le lien d'un commandeur commun.


4) Bras

La maison du Temple de Bras ne figure dans les actes qu'à partir du 2 août 1220, à l'occasion d'un litige pendant entre son commandeur, Bernard, et le prieur local : celui-ci s'opposait à ce que les frères de la milice fissent construire un oratoire à côté de leur établissement ; l'évêque de Fréjus intervint alors et fixa les conditions dans lesquelles le Temple pourrait avoir sa chapelle.
Nous ne savons donc rien de précis sur les origines de ladite maison. Mais on peut supposer, avec beaucoup de vraisemblance, que la milice s'était établie dans la localité dès le XIIe siècle.
Sans doute comme donataire de Foulque de Bras, frère de l'Ordre et commandeur de la maison de Richerenches de 1175 à 1179. II est certain qu'elle y avait acquis des biens importants avant 1220.
Ce n'est cependant qu'après cette date qu'elle remembra à son profit la plus grande partie de la seigneurie, des fiefs et des autres tenures de la localité.
Après avoir dépendu, par intermittence, des commanderies de Ruou et de Saint-Maurice, la maison du Temple de Bras - à laquelle nous rattachons les possessions de l'Ordre à Brue-Auriac, au Val, à Châteauvert, Brignoles (maison-annexe), Saint-Maximin et La Roque (-Brussane) - devint, vers la fin du XIIIe siècle, un membre assez indépendant de la préceptorale d'Aix.


5) Peirasson-Cogolin

D'après l'analyse d'un acte aujourd'hui perdu, le comte de Provence, Alphonse II, aurait donné à Guillaume Catel, maltre des maisons du Temple de Provence, en décembre 1204, la coseigneurie de Cogolin, qui apparaît plus tard - dans la deuxième moitié du XIIIe siècle - comme l'une des possessions essentielles de la
maison de Peirasson.
Cette maison, dont le domaine était situé sur les territoires de Besse et de Flassans, n'est connue qu'à partir du 29 mai 1256 : son commandeur, B. de Monte-Dracone, figure alors, comme témoin, dans un acte intéressant la maison de Ruou. Mais elle est certainement beaucoup plus ancienne. On peut émettre deux hypothèses quant à la date de sa fondation :

a) elle est antérieure à 1204 et la coseigneurie de Cogolin fut acquise sous l'égide des frères de Peirasson ;

b) elle se situe entre 1204 et 1256 : en ce cas Cogolin dépendit d'une autre commanderie avant d'être rattachée à celle de Peirasson (rien ne nous a permis de le vérifier).
Il semble que le commandeur de la maison de Peirasson ait finalement résidé à Cogolin ; tout comme celui de la maison de Ruou à Lorgues. On trouve, en effet, quelques mentions de la maison de « Peirasson-Cogolin » vers la fin du XIIIe siècle.
En dehors du domaine propre qu'ils avaient dans les territoires de Flassans et de Besse, et de leurs droits sur Cogolin, les Templiers de Peirasson-Cogolin possédaient des hommes au Cannet (du Luc).
Au moment de l'arrestation des frères, en 1308, la maison de Peirasson était rattachée à la commanderie d'Hyères par le lien d'un précepteur commun. 

- VILLECROZE - TEMPLIER

Vers 1150-1155, les seigneurs de Salernes, Entrecasteaux, Tourtour et Flayosc donnent aux Templiers le domaine de Ruou, Salgues et Salguettes, à cheval sur le territoire de Villecroze et des seigneuries pré-citées. Le 17 juin 1157, dix seigneurs de Flayosc donnent à la Maison du temple de Ruou des terres avec la faculté d'en prendre le bois, l'eau et les pierres nécessaires à la communauté. Les biens de Flayosc furent remis entre les mains du frère templier Peire de Rovira qui était alors maître de la province de Provence et parties des Espagnes. La commanderie du Ruou eut pour premier commandeur Hugues Raimond, et comptait quatorze frères en 1195. Lors de la dislocation de l'ordre, la commanderie du Ruou possédait 240 terres à Lorgues, Draguignan, Montfort, Entrecasteaux, Flayosc, Tourtour, Callas, Roquebrune, Comps, La Motte et Figanières.

Tous ces biens échurent aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En partie détruite au XIVe siècle, la commanderie fut transférée à Montfort-sur-Argens, puis à Saint-Jean de Marseille au xie siècle

- LE RUOU : chapelle Ste-Marie du RUOU à Villecroze (Lorgues)

- Le Château THUERRY est majestueuse bastide dont les origines remontent aux Templiers (XIIIe siècle), la Commanderie du Ruou est toute proche.

Château THUERRY


Château THUERRY, domaine viticole en Provence, situé à l’entrée du Parc Régional Naturel du Haut-Var-Verdon, est avant tout l’histoire d’une Terre et d’Hommes qui ont traversé les âges. Cette majestueuse bastide dont les origines remontent aux Templiers, XIIème siècle, est nichée au cœur d’un terroir exceptionnel, préservé des vents.

Château Thuerry 83690 Villecroze

 

BRAS

La bourgade fortifiée (castrum) de Braz s'étendait sur la colline Saint-Pierre. Son nom proviendrait du celte "trou d'eau" ou de "braccio" (lieu-dit des "gours bénis"). Son nom apparait pour la première fois au XIe siècle. Détruit en 1589 par le seigneur Hubert de Vins, le village est reconstruit à son emplacement actuel. Les Templiers installés à proximité du village vers le XIIIe siècle vont participer à la croissance du village.
Chapelle Notre-Dame de Bethléem (des Templiers)
Les origines de la maison du Temple de Bras demeurent imprécises ; elle n'apparait dans les actes qu'à partir de 1220 à l'occasion d'un litige portant sur les conditions de posséder une chapelle. On peut néanmoins supposer avec vraisemblance que la milice s'était établie à Bras dès le XIIe siècle ; il est certain qu'elle avait acquis des biens important avant 1220, notamment à Brue-Auriac, Châteauvert, Brignoles (maison annexe), Saint-Maximin et à La Roque (Brussane). Dépendante par intermittence des commanderies de Ruou (Lorgues) et de Saint-Maurice (Régusse), la portion des biens qu'elle possédait en paréage passa aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem après la dissolution de l'ordre en 1307.
L'évêque de Fréjus tranche finalement le litige : les baptêmes, mariages et sépultures se feront à l'église paroissiale, et l'oratoire des Templiers sera réservé à leur usage exclusif ; ils ne sont pas autorisés à avoir plus de deux cloches. La chapelle est construite au cœur de la commanderie de Bras et sert donc de lieu de culte à ses membres. Elle comprend une nef à deux travées et une petite abside semi-circulaire recouverte d'un demi-dôme. L'intérieur est éclairé par une étroite ouverture en forme de meurtrière et par un oculus. Elle est couverte de dalles en pierre brute ; le mur est surmonté d'un clocher percé de deux ouvertures en plein cintre. Des croix templières sont encore visibles sur les parois et sur la porte. NotreDame de Bethléem est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Les Templiers vont largement participer à la croissance du bourg.

Église Notre-Dame des Agrenas
Agrenas comme "larmes" en provençal. L'église est construite à la fin du XVIe siècle lorsque la population quitte le quartier Saint-Pierre (qui a conservé sa chapelle). Le chevet est éclairé par deux petites baies ogivales ; son petit campanile sans prétention, garni d'une seule cloche, couronne le clocher carré. Le moine capucin Théophile Minuti, natif de Bras, décédé en 1662 et enterré dans l'église, fit parvenir en Europe des manuscrits bibliques écrits en copte et en arabe.

©2020 Association des Amis des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome PACA-CORSE 47

Sainte Roseline

Fille du marquis de Villeneuve, Roseline est née au château des Arcs en janvier 1263. Elle montre dès son plus jeune âge une profonde piété et une grande charité. Perdant sa mère à 12 ans, elle prend en charge ses cinq frères et sœurs et dirige la maisonnée. Durant une grande sècheresse elle doit répondre aux demandes des paysans qui viennent au château réclamer du pain. Allant contre l'interdiction de son père, elle vide les greniers et distribue les réserves. Comme à ses contemporaines la princesse Élisabeth de Hongrie (1207-1231) ou la reine Élisabeth du Portugal (1271-1325) ou encore, plus tard, sainte Germaine-de-Pibrac (1579-1601), on lui attribue un "miracle des roses" : ayant dérobé et caché du pain dans son tablier pour aller le distribuer aux pauvres, elle est surprise par son père qui l'enjoint d'ouvrir son tablier.
L'ouvrant aussitôt, le marquis y découvre une gerbe de roses et voit là le signe d'une protection divine pour sa fille.
Abandonnant alors le projet de mariage qu'il avait pour Roseline, le marquis s'incline et consent à la laisser entrer à la Chartreuse de la Celle-Roubaud en 1278. Consacrée diaconesse par l'évêque de Fréjus en 1288 elle y devient prieure de 1300 à 1328. Poursuivant ses œuvres de charité, Roseline se dépense sans compter. Vivant en état de prière et d'union à Dieu, elle aide les pauvres qui viennent quémander à la porte du couvent, et prive même les religieuses de nourriture pour satisfaire les demandes. Épuisée par la tâche et les mortifications elle demande à revenir simple religieuse et meurt le 17 janvier 1329.
La momie de sainte Roseline
Des pèlerinages étonnants composés de mendiants, d'infirmes ou de malades, s'organisent dès son décès.
Mais Roseline doit être enlevée à la ferveur populaire pour être ensevelie dans le cloître, enveloppée d'un linceul. Le doux parfum qui se dégage alors sans cesse en cet endroit décide les sœurs à prévenir la famille et les autorités. Après cinq années de démarches, permission est donnée de transférer son corps dans la chapelle.
Exhumée pour le transfert, on constate que le corps, exhalant toujours une forte odeur de rose, était resté intact ; notamment les yeux, grands ouverts, qui conservaient tout leur éclat. Lorsque Louis XIV vint à Cotignac en 1660 en compagnie de sa mère Anne d'Autriche en remerciement de sa naissance, ordre fut donné à son médecin d'aller examiner le corps de Roseline. Craignant une supercherie, celui-ci donne alors deux coups de stylet dans l'œil gauche qui se vide aussitôt. Depuis lors, les yeux de Roseline sont conservés dans un reliquaire séparé. Déposé dans une châsse de cristal, le corps de sainte Roseline ne sera embaumé qu'en 1894.
Chapelle Sainte-Roseline
Construite au XIe siècle, la chapelle était celle de l'ancien monastère de la Celle-Roubaud. Entre autres trésors, l'édifice contient la "momie de sainte Roseline". Toujours exposée dans la chapelle, Roseline se présente allongée sur le dos, dans sa tenue de cartusaine (moniale chartreuse, ou chartreusine), blanche à coiffe noire. Exvotos, fleurs et photos s'amoncellent toujours au pied des reliques de la sainte. Les yeux, miraculeusement préservés, ont été déposés dans un reliquaire du XIXe siècle et reposent dans une niche de la chapelle.
Les pèlerinages à Sainte-Roseline n'ont jamais cessé chaque 17 janvier, date anniversaire de sa mort, le 5e dimanche de Carême et le dimanche de la Sainte-Trinité, jour d'exhumation de son corps. Processions et messes se déroulent encore le 1er dimanche d'août et le dimanche le plus proche du 16 octobre, ancienne fête de la Grande Chartreuse. La sainte est priée pour les vocations contrariées ou pour obtenir la persévérance et garder un vrai regard de foi. Les provençaux l'invoquent aussi pour obtenir la pluie. 
La chapelle contient des œuvres baroques et modernes dont une mosaïque de Chagall, des vitraux de Jean Bazaine et Raoul Ubac, et un bas-relief de Giacometti. À noter les stalles richement sculptées de 1635, le maître-autel surmonté d'un retable baroque de Bréa ou la prédelle en bois peint du 15e siècle.

Ancien monastère de La Celle-Roubaud

La chapelle est considérée comme étant l'abbatiale de l'ancien monastère de la Celle-Roubaud, dont le nom proviendrait d'un ermite venu s'installer en ce lieu proche de Valbourgès. Une donation de 1038 au monastère SaintVictor mentionne le couvent de Salam-Robaldo lorsque les Templiers investissent les lieux en 1200. Placé sous le patronage de Sainte-Catherine-du-Mont-Sion, le couvent et ses dépendances sont cédés aux moniales bénédictines de Sourribes (Gap), avant d'être occupé, à partir de 1260, par l'ordre des Chartreux (Chartreuse de Bertaud dans les Hautes-Alpes) jusqu'en 1420 (moniales retirées à Aix). En 1504, le monastère était occupé par les Franciscains de la stricte observance, devenant alors monastère de Sainte-Catherine d'Alexandrie. Le nom de Sainte-Roseline n'apparaît qu'au XIXe siècle. Vendu entre-temps comme bien national (1793), la chapelle est séparée du monastère sous le Second Empire. Cette dernière, acquise par la ville des Arcs, est classée aux Monuments Historiques en février 1980. On a souvent présenté ce monastère comme une fondation de la famille de Villeneuve dont Jeanne, la tante de Roseline, aurait été la prieure. Ces faits sont loin d'être assurés. Il se pourrait que l'attribution de la fondation de La Celle-Roubaud à la famille de Roseline, tout comme l'existence de Jeanne, prieure (dont le corps aurait été lui aussi retrouvé intact cinquante ans après sa mort) ne soient que des arguments avancés pour exalter le lignage de la sainte. L'ancienne abbaye de la Celle-Roubaud voisinait avec le château des Villeneuve situé sur la terre de Valbourgès. Cette terre faisait partie d'un vaste domaine, s'étendant les territoires actuels de Trans, des Arcs, de la Motte et d'Esclans, offert à Géraud de Villeneuve en 1201 par le comte de Provence et roi d'Aragon Ildefons (Alphonse II). Leur château fut détruit durant la Révolution mais restent en souvenir plusieurs vignobles réputés comme ceux : du "Château Sainte-Roseline" ou du "Château Valbourgès"

©2020 Association des Amis des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome PACA-CORSE

Ollioules - Templier

"À Saint-Estève, dans les gorges d'Ollioules au confluent de la Reppe et du Destel, au lieu
archéologique, les Templiers auraient aménagé un hospice pour baigner les lépreux,
hôpital visité, dit-on, par Saint-Louis de retour de croisade."

FOLKLORE ET LÉGENDES DE L'EAU DANS LE VAR
Tony MARMOTTANS

TOURTOUR

Abbaye de Florièyes (Florielle ou Florièges)
Fondée sur la commune de Tourtour par les moines de l'abbaye de Mazan en 1136, l'abbaye Sainte-Mariede-Florièyes est la première abbaye cistercienne de Provence (à ne pas confondre avec la chapelle du même nom, proche de Lorgues). L'ordre, originaire de Cîteaux, prônait la rigueur liturgique, l'ascétisme et le travail comme valeurs primordiales. L'abbaye surplombe la Florièye (ou Floriye), un petit cours d'eau parfois très encaissé qui se jette dans l'Argens.
Les moines ne resteront pas longtemps à Florièyes. Peut-être désireux de prendre quelque distance avec les Templiers de Ruou que l'influence grandissante pouvait gêner, les moines décident avant 1157 de transférer le siège abbatial au Thoronet. Ils conservèrent néanmoins à Florieyes les activités pastorales comme l'élevage des chèvres et des moutons. Les bâtiments deviendront un prieuré et les abbés continueront, malgré la distance (24 km ou 6 heures de marche), à aller prier à la chapelle (Cf. ci-après).
Du site subsistent quelques ruines ainsi que la chapelle. La partie de l'ancien couvent est en grande partie conservée ainsi que plusieurs murs de la bergerie (XIIe siècle), des écuries et des "cochonniers" (XVIIIe siècle). La bastide jouxtant la chapelle est relativement récente (bâtie vers 1792-93) ; elle était encore habitée en 1950 mais le vandalisme a malheureusement accéléré sa perte. Le pont médiéval parfaitement conservé (sauf son tablier), enjambe la Florièye.
Chapelle Notre-Dame de Florielle
Située sur les ruines de l'ancienne abbaye de Florièyes, la chapelle Notre-Dame servit à l'intronisation des abbés du Thoronet jusqu'en 1698. Construite en 1136 en même temps que l'abbaye, elle constituait à l'origine le siège abbatial de la communauté jusqu'à son transfert en 1157. Seule l'abside est du XIIe siècle ; la nef a été reconstruite plus récemment, au moins sa partie supérieure. Aujourd'hui à l'abandon, la chapelle pourrait être prochainement restaurée. 

(réf. : ©2020 Association des Amis des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et de Rome PACA-CORSE)

LORGUES
Chapelle Notre-Dame de Florièye

À ne pas confondre avec l'abbaye de Florièye à Tourtour. Située sur le nouveau Chemin de Compostelle et de Rome, la chapelle est déjà mentionnée au Moyen-âge. Située à proximité du gué, le porche servant jadis d'abri aux pèlerins et qui enjambait la rivière (la Florièye), a été détruit en 1919. On y fêtait jusqu'à une période récente, saint Pons le 14 mai et la Nativité de Notre-Dame le 8 septembre. Si l'on en croit la lettre du curé de Lorgues du 21 juin 1873 conservée aux archives de Lorgues, un avant bras de l'un des premiers moines de l'abbaye auraient été transférés au Thoronet puis à l'église de Lorgues ; la relique est actuellement conservée dans la chapelle.

Commanderie templière du Ruou

Les Templiers s'installent à Villecrose en 1156 et son premier commandeur, Hugues Raymond, s'installe à Lorgues en 1170 en attendant que la commanderie soit construite. Celle-ci connaît un grand essor et son rayonnement s'étendra rapidement à tout le département. Elle deviendra même la plus importante de Provence et l'une des trois principales commanderies de France.

Communautés religieuses

Outre les Templiers, dont les biens reviendront à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1312, plusieurs communautés religieuses vont façonner le paysage au cours des siècles. Au XIXe siècle notamment, à l'heure de la reconstruction, d'innombrables fondations vont apparaitre à Lorgues, lesquelles feront sentir leur influence sur la ville.

ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS

Chapelle Saint-Pierre, dite des Templiers La chapelle Saint-Pierre dite "in valis" (hors la ville), située sur la route de Saint-Aygulf et des Issambres est l'un des plus anciens édifices religieux de la ville et de la région. Sans doute bâtie sur un lieu de culte primitif de la villa gallo-romaine de Valis, la chapelle déjà construite en 1043 appartenait à l'abbaye de Saint-Victor. Elle est donnée à celle de Montmajour par l'évêque Bertrand 1er mais revient finalement aux moines de Lérins qui la reçoivent en 1094 du comte Béranger IV ; elle n'est rendue à Montmajour qu'en 1479 par le pape Sixte IV. La charpente en bois d'origine est remplacée au XIIe siècle par une voûte en pierre afin de la protéger contre les incendies. Elle sert alors de chapelle funéraire (enfeu proche de l'entrée destiné à l'exposition des corps durant les cérémonies funéraires) entourée d'un cimetière primitif. Les tombes qui y ont été découvertes, creusées dans le roc, semblent montrer l'emplacement du premier village. De plan classique, la chapelle est composée d'une nef à deux travées en plein cintre séparées par un arc doubleau, se terminant par une abside semi-circulaire voûtée en cul de four ; sa cloche est de 1786. Programmée pour la destruction en 1789 puis en 1923, elle est conservée pour servir de bergerie puis de dépôt d'armes durant la guerre 1939-1945 ; elle est même pressentie un temps pour devenir caserne de pompiers. L'édifice est finalement inscrit aux Monuments Historiques le 24 février 1926. Restaurée récemment, Saint-Pierre-in-Valis abrite des expositions temporaires et des concerts en raison de son excellente acoustique.

 

SAINT-RAPHAËL

Héritière de l'antique Epulias romaine, sur la route de Forum Julii (Fréjus), cette banlieue résidentielle de l'actuel quartier de Valescure ne possède, à vrai dire, qu'une histoire propre remontant au mieux à l'an mil. Les Romains, cantonnés à Fréjus, qui exploitaient les carrières de l'Estérel, s'approprient le port d'Agathon (Agay) tenu jusques là par des colons grecs de Massalia. Après l'invasion brutale du pays par les Barbaresques, puis sa reprise par Guillaume de Provence en 972, le territoire échoit aux abbayes de Lérins et de Saint-Victor à Marseille. C'est à cette époque (1065) que Saint-Raphaël prend le nom de l'ancienne église romane du hameau consacrée à l'archange Raphaël (Sant Raféu en Provençal), aujourd'hui appelée Saint-Pierre. Au XIIe siècle, le conflit de succession du comté de Provence qui opposait les comtes de Toulouse et de Barcelone permet aux Templiers de prendre possession du village. Celui-ci devient alors une commanderie jusqu'à la dissolution de l'Ordre en 1312 ; leurs biens sont alors transférés à celui de Saint-Jean de Jérusalem. Mais ce n'est qu'en 1636 que l'évêque de Fréjus accorde aux habitants l'inféodation du domaine et que ceux-ci choisissent l'archange Raphaël pour blason (1690). Désormais libres de leur avenir, ils développent les activités halieutiques (ressources maritimes) ; le quartier de la Marine se développe alors autour du port. Bonaparte a aussi marqué Saint-Raphaël de son emprunte. C'est ici qu'il débarque triomphalement le 9 octobre 1799 au retour de sa Campagne d'Égypte avec tous ses généraux et de nombreux savants, et qu'il embarque, déchu, pour l'île d'Elbe le 28 avril 1814. C'est à Saint-Raphaël encore qu'il faillit débarquer de nouveau le 1er mars 1815 pour sa reconquête des Cent jours, mais il dut au dernier moment choisir Vallauris pour éviter la commune. À partir du XIXe siècle, la ville s'adapte à marche forcée au tourisme naissant. Elle retrouve sa vocation romaine de ville de villégiature et devient rapidement une station balnéaire réputée. Le chemin de fer aide sans conteste à ce développement ; des personnalités mondaines et artistiques s'y bousculent. Le Grand Casino est construit en 1881, et en 1929, le comte de Rohan-Chabot crée le rallye automobile féminin Paris-Saint-Raphaël. Située en Zone libre, la ville est relativement épargnée durant le dernier conflit mondial, mais ne peut échapper aux bombardements qui précédent le débarquement de Provence en 1944. Le quartier d'Agay est ravagé. Le 16 août, la plage du Veillat (Red Beach) voit enfin débarquer l'armée B du général d'armée de Lattre de Tassigny et la commune est décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de Guerre 39-45 ; en 2004, Saint-Raphaël accueille les cérémonies du soixantième anniversaire du débarquement de Provence.

 

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VINS-SUR-CARAMY

Outre les Ovnis observés le 14 avril 1957, Vins-sur-Caramy possède quelques curiosités naturelles et architecturales. Le village est noté pour la première fois sur le cartulaire de Saint-Victor en 1060 (Castrum Vicinis). Alors village perché (395m) autour de son château, il reste encore quelques vestiges dont une grande partie de ses murailles, réutilisée pour construire des murs de restanques. Le sommet, tout proche est occupé par la chapelle Saint-Vincent. Ancien village minier (exploitation de mines de bauxite), Vins n'a plus aujourd'hui qu'une vocation touristique et culturelle.

Églises Saint-Vincent

L'église, dédiée à Saint-Vincent, le patron des vignerons, est construite sur un éperon rocheux qui domine la vallée du Caramy. Reconstruite et agrandie en 1873, le premier édifice date de 1550. Elle a la forme d'une croix latine comprenant trois travées, un chœur, une tribune et trois chapelles latérales. L'église est entourée d'un cimetière dont il ne subsiste que quelques cyprès et quelques croix ; un beau campanile surmonte le clocher depuis 1972. On raconte à Vins que l'âne de saint Vincent, qui trouvait le bavardage de son maître à des vignerons trop long, se mit à brouter le feuillage des ceps. Constatant l'année suivante que la récolte était plus abondante, on en déduisit que l'âne avait inventé la taille. Une messe et une procession rendent hommage au Saint, chaque 22 janvier. Les enfants revêtent le costume provençal. Des reposoirs sont dressés dans les rues près desquels des lectures sont faites en français et en Provençal ; un pain de grande taille est béni à l'église et partagé entre les vignerons.

Chapelle Saint-Vincent

Cette chapelle perchée aux confins de Vins et de Carcès est dédiée, comme l'église du village, à saint Vincent qui sauva les habitants de la soif et préserva la commune de la sécheresse. Restaurée au XVIe siècle, on s'y rendait jadis pieds nus pour remercier le saint. Un pèlerinage y est organisé chaque 6 mai.

Chapelle Saint-Christophe

Parfois "concurrent" de saint Jacques, saint Christophe est aussi le patron des voyageurs et, aujourd'hui, celui des automobilistes. La légende affirme que Christophe était un géant qui, après avoir servi le diable, mit sa force au service des voyageurs. Un enfant lui demande un jour de l'aider à traverser une rivière. Il le prend alors sur son dos mais arrivé au milieu l'enfant devient si lourd qu'il ne pouvait plus avancer. Se retournant, il reconnait l'enfant Jésus. Le lendemain, son bâton avait pris racine. Située à l'est du village, cette chapelle romane servait de logis à une commanderie templière passée aux mains des Hospitaliers lors de la dissolution de l'ordre. Elle est encore restaurée en 1993 par des bénévoles et une messe y est célébrée chaque année à la saint Christophe (25 juillet) ; les Vinsois revêtent pour l'occasion leur costume provençal. Le prêtre bénit alors les automobilistes et leurs véhicules.

Château de Vins

Construit au début du XVIe siècle, le château fut le refuge d'un chef ligueur et compagnon du bon roi Henri de Navarre durant les guerres de religion. Le bâtiment marque une sorte de transition entre l'habitation du Moyen-âge et celle de la Renaissance. Ses quatre tours d'angle percées de meurtrières évoquent les forteresses médiévales. Mais ses fenêtres à meneaux plus tardives et ses loggias d'inspiration italienne forment un ensemble Renaissance. Le château a échappé aux destructions révolutionnaires car utilisé comme local agricole par plusieurs exploitants du village mais s'était fortement dégradé jusqu'au début du XXe siècle. S'il avait encore belle allure en 1930, il est ensuite victime d'incendies et de divers pillages. L'escalier principal et les plafonds s'effondrèrent ; les travaux de la route construite après la guerre de 1945 pour remplacer la voie ferrée transportant la bauxite jusqu'à Brignoles, ont raison des terrasses et des charpentes. Son rachat en 1960 puis sa restauration complète à partir d'anciens croquis le sauvent de la ruine. Utilisé aujourd'hui à des fins culturelles et commerciales, on y donne des concerts et toutes sortes de réceptions. Le château de Vins-sur-Caramy est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.

Pont "romain"

Un joli petit pont dit "romain" à trois arches, qui enjambe le Caramy en amont d'un barrage et d'une petite écluse, remplace un ancien pont en bois, s'appelant "planque". Plusieurs fois emporté par des crues, notamment en 1788 qui a vu l'effondrement de l'arche principale, il a dû être remplacé par un pont en pierre. Celui-ci, construit en 1862, a été restauré en 1995 et inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 2 février 1931.

Les chapelles templières

Les experts des monuments historiques ne font pas respecter les grands principes solaires des chapelles templières rénovées. C'est la cas à Bras et au Ruou par exemple, le soleil doit s'exprimer à l'Orient, à l'Occident et au Midi, avec des alignements parfaits au olstice d'été en principe, mais cela peut varier.
Aussi, des sortes de "cruches" en terre cuite pouvaient de trouver dans les murs, elles avaient un rôle important sur l'acoustique et donc sur les sonorités des chants sacrés des moines, qui permettaient aussi de relever le niveau énergétique de la chapelle qui rayonnait sur tout le village et ses habitants.
Ces détails sont méconnus hélas, mais ce sont eux qui donnaient vie aux chapelles afin de propager une harmonie autour d'elles.

Bibliographie

Durbec Joseph-Antoine
0627 Les Templiers dans les diocèses de Fréjus, Toulon et Riez ; Maisons de Ruou, Hyères, SaintMaurice, Bras, Peirassons et autres - Tome VIII, n.s. - 1963 - pp. 90-133

OUVRAGES OU ETUDES SPECIALEMENT CONSACRES
AUX TEMPLIERS DE PROVENCE

Raybaud (J.), Hisloire de la Province appelée de Provence qui était jadis de l'Ordre du Temple (XVIIIe S., éd. 1904).- Chevalier (U.), Cartulaire des Hospitaliers et des Templiers
en Dauphiné (Cart. de Roaix), 1875. - Ripert-Montclard (de), Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l'Ordre du Temple, 1907. - Raynaud, Les Templiers dans les Alpes Maritimes, 1912. - Duprat (E.), Noies et documents sur l'Ordre du Temple d'Avignon, 1914-1915. - Durbec (J.-A.), les Templiers dans les Alpes-Maritimes, 1937-1938 (Exploitation des manuscrits). 

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