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Portrait de Marie Madeleine par Raphaël

Du 20 avril au 20 mai prochain
de 10h à 12h puis de 15h à 18h
Le portrait de Marie Madeleine, authentifié le 4 octobre 2023 par l'Unesco comme étant de la main de Raphaël, sera exposé pour la première fois en la Basilique Sainte-Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans le Var.

Le tableau représente le portrait de Marie-Madeleine, l’une des disciples de Jésus de Nazareth.

Ce tableau sera exposé pour la première fois pendant un mois dans la sacristie de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans le Var.

  • Les propriétaires, des collectionneurs français, avaient acquis ce tableau en pensant qu’il ne s’agissait que d’une copie. Pourtant ce chef d’œuvre du peintre Raphaël, a récemment été authentifié par une experte de l’Unesco en 2023.
Un «nouveau» Raphaël

Cette découverte contestée se verra présentée dans une église française du Var.

Le tableau sort du néant

Je vous raconte l’histoire (par Etienne Dumont)

Le visage de la Madeleine, exécutée vers 1500

Les gens vont pouvoir juger par eux-mêmes. Le débat fait en effet rage dans le petit milieu des experts sur l’art italien de la Renaissance. Il porte sur un «nouveau» Raphaël, après l’apparition contestée de la seconde version de la «Madone Sixtine» de Dresde. Il faut dire que deux Raphaël inédits, cela fait beaucoup en un an pour un peintre archiconnu, mort à 37 ans en 1520. Mais il s’agirait cette fois d’une œuvre de jeunesse. Le moment où les jeunes artistes produisent le plus dans un style qui n’est pas encore devenu vraiment personnel.

Un petit panneau de peuplier

Commençons par le début. L’histoire a été lancée médiatiquement en septembre dernier, lors d’une conférence de presse donnée par des experts à Ascoli Piceno, dans les Marches. Ces derniers soutenaient avoir identifié de manière stylistique et scientifique une «Marie-Madeleine» du peintre d’Urbino, qui daterait d’environ 1500. Réalisée sur un panneau de peuplier (46 centimètres du 34), cette dernière avait été acquise par un groupement d’amateurs français, dont le nombre ne se voit pas précisé. Il y a du reste beaucoup de flou dans le récit. Ce consortium se serait cotisé afin de réunir les 30 000 livres (35 000 francs) demandées pour l’œuvre sur le site d’un marchand britannique, dont le nom ne se voit comme de juste pas donné. Ce dernier l’aurait acquis lors d’une petite vente dans le nord du pays, laissée dans le vague. Le panneau est arrivé très sale en France, où les amateurs (qui seraient plutôt jeunes) attendaient «une œuvre proche de Léonard de Vinci». Il est vite apparu qu’elle se situait plutôt du côté de Pietro Vannucci, dit «le Pérugin». Un Ombrien célèbre en son temps, dans l’atelier de qui Raphaël débutant a travaillé.

Les trois versions du tableau

Le nettoyage et les analyses ont commencé. L’œuvre s’est vue rapproche d’un Pérugin du Palazzo Pitti à Florence, qui aurait pu lui servir de modèle. Il en existe depuis 1693 une autre version à la Galleria Borghese de Rome, «au statut incertain». Les scientifiques ont vu dans cette réplique la main de Raphaël dans la mesure où le panneau reflète ses méthodes de travail et sa palette. Il y aurait de plus des «repentirs». Le tableau a été adoubé par divers experts, dont Annalisa Di Maria. D’où la conférence de presse contre laquelle s’est insurgé le bouillant Vittorio Sgarbi, qui entend garder la mainmise sur l’artiste. On sait que Sgarbi, un personnage terrifiant, fait côté beaux-arts la loi en Italie. Notons au passage que les experts s’appuyaient aussi sur des documents d’archives citant un tableau disparu correspondant à celui qui vient de se voir retrouvé.

Un lieu saint

On en restait là l’an dernier. Aujourd’hui, les propriétaires du Raphaël putatif ont décidé de le montrer. Le choix de l’exposition, qui commencera le 20 avril, peut sembler étrange. Le tableau se trouvera dans la sacristie de la basilique de Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. Une localité du Var. L’église, qui vient de se voir restaurée, se trouve en effet près de la grotte où la Madeleine du Nouveau Testament aurait passé les trente dernières de sa vie dans le jeûne et la macération en guise de pénitence. Chaque jour, des anges la faisaient monter dans le Ciel pour entendre un concert d’anges. Nul doute que Sgarbi (qui avait accusé les experts de s’être fait entendre l’an dernier dans un endroit «exprès reculé» pour passer inaperçus de lui) va trouver le moyen de manifester une nouvelle fois sa désapprobation. La suite au prochain épisode.

(par Etienne Dumont)

NICE MATIN Article réservé aux abonnés
de Virginie Rabisse  Publié le 28/03/2024

Un portrait de Marie Madeleine par le génie Raphaël exposé pour la première fois dans la basilique de Saint-Maximin

À partir du 20 avril, la basilique Sainte-Marie Madeleine sera le lieu d’une exposition exceptionnelle : celle d’un portrait récemment découvert de la sainte, peint par le peintre italien de la Renaissance Raphaël et prêtés par ses propriétaires anonymes.

La basilique de Saint-Maximin accueillera à partir du 20 avril et pour un mois un portrait inédit de Sainte-Marie Madeleine, peint par le génie de la Renaissance Raphaël.

Marie-Madeleine comme à la maison !

La réflexion pourrait paraître impertinente, mais avouez : exposer le portrait de la sainte dans la basilique qui porte son nom, considérée comme le troisième tombeau de la chrétienté parce qu’elle abrite ses reliques – son crâne –, c’était une évidence, non ?

(par Virginie Rabisse)

article  de Beaux Arts & Cie

 

Un portrait de Marie-Madeleine, chef-d'œuvre oublié de Raphaël, exposé à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

Ce chef-d'œuvre, un portrait de Marie-Madeleine de 46x34 cm, sera exposé pendant un mois dans cet édifice religieux, considéré comme le troisième tombeau de la chrétienté après Jérusalem et Rome, qui abrite des reliques de Marie-Madeleine.

Article rédigé par France info avec AFP
France Télévisions
Publié le 22/04/2024 09:48

Un portrait de Marie-Madeleine, chef-d'œuvre oublié de Raphaël, exposé au public dans une basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, le 21 avril 2024. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Un portrait de Marie-Madeleine, chef-d'œuvre oublié de Raphaël, exposé au public dans une basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, le 21 avril 2024. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
L'exposition ce week-end dans la sacristie de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var), pour la première fois au public, d'un tableau oublié et récemment redécouvert du peintre italien de la Renaissance Raphaël a attiré de nombreux visiteurs, a constaté un photographe de l'AFP.

Une cinquantaine de personnes ont ainsi fait la queue dimanche après-midi pour pouvoir admirer ce tableau peu connu du maître italien, auteur des Trois Grâces ou encore des fresques ornant le palais du Vatican à Rome, L'Incendie de Borgo et L'École d'Athènes.

Les visiteurs doivent cependant s'acquitter la somme de 3 euros pour l'admirer, des fonds qui serviront à soutenir la restauration de la basilique. Gardé constamment par deux gardes, ce portrait est bien mis en valeur par un éclairage doux au sein de la sacristie donnant au lieu une ambiance mystique.

Marie-Madeleine, figure importante des Évangiles
La redécouverte de ce tableau oublié pourrait, pour certains, relever du miracle : un collectionneur français avait acheté ce portrait de Marie-Madeleine, datant de la rencontre entre Raphaël et Léonard de Vinci (1505), à une galerie londonienne sur son site internet pour près de 35 000 euros en pensant qu'il s'agissait d'une œuvre de l'école de Vinci. Il avait, ensuite, fait appel à l'expertise d'Annalisa Di Maria, membre du groupement d'experts de l'Unesco à Florence (Italie) qui a authentifié l'œuvre en septembre.

À l’issue d'innombrables analyses, dont la visualisation grâce à la lumière infrarouge des couches de carbone cachées par les pigments de peinture, ils ont pu attribuer le tableau à Raphaël (1483-1520).

Marie-Madeleine, premier témoin de la résurrection de Jésus, dont elle était une fidèle disciple, est une figure importante des Évangiles, souvent présentée comme une pécheresse repentie. Elle aurait passé les 30 dernières années de sa vie dans une grotte du massif de la Sainte-Baume, à une vingtaine de kilomètres de la basilique, devenue un lieu de pèlerinage chrétien.

Un portrait de Marie-Madeleine, chef-d'œuvre oublié de Raphaël, exposé au public dans une basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, le 21 avril 2024. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

LES TEMPLIERS : GARDIENS DES RELIQUES SACREES 

Perdu au milieu du XVIIe siècle, le portrait retrouvé de Marie Madeleine, par Raphaël, est exposé pour la première fois à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

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