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Marie Madeleine, une passion révélée

Marie Madeleine,
une passion révélée
Marie Madeleine, une passion révélée à Douai

Pour la première fois en France la représentation de Marie Madeleine, à travers les arts et les siècles, fait l’objet d’une grande exposition. Depuis l’époque médiévale jusqu’à aujourd’hui les artistes n’ont cessé d’être inspirés par ce personnage biblique ambigu : à la fois pécheresse et repentante, voluptueuse et ascète, mondaine et ermite. Plus d’une centaine de manuscrits, objets d’art, sculptures, peintures et dessins tâchent de cerner la figure inclassable et légendaire de Marie Madeleine, premier témoin de la Passion et de la Résurrection du Christ. Après avoir été présentée au Monastère royale de Brou et au musée des Beaux-Arts de Carcassonne, l’exposition « Marie Madeleine la Passion révélée » termine son voyage au musée de la Chartreuse de Douai jusqu’au 24 septembre 2017.

GISANT INFÉRIEUR DE MARGUERITE D’AUTRICHE, 1528-1531, ÉGLISE DE BROU, BOURG-EN-BRESSE

Au Monastère royal de Brou, célébrer Marie Madeleine, figure de l’amour absolu et de la foi en la vie éternelle, prend tout son sens. En effet, construit entre 1506 et 1532 à l’initiative de Marguerite d’Autriche afin d’abriter le somptueux tombeau de son mari défunt, Philibert le Beau, duc de Savoie ; le monastère de Brou est une véritable « ode à l’amour ». L’omniprésence de Marie Madeleine, dans la statuaire et les vitraux de l’église, ainsi que dans la collection permanente du musée, témoigne de la dévotion particulière de Marguerite d’Autriche pour celle qui suivi le Christ et qui lui fut fidèle au-delà de la mort.
Un parcours parallèle à l’exposition permet de découvrir ces multiples représentations au sein du monument. Par exemple, les gisants inférieurs des stèles funéraires de Marguerite et de Philibert, représentés pour l’un avec la longue chevelure de Marie Madeleine et pour l’autre avec les traits du Christ, incarnent l’amour inconditionnel et l’union au-delà de la mort.

Pécheresse devenue sainte, Marie Madeleine fait partie des personnages féminins bibliques auxquelles, contrairement à l’immaculée Vierge Marie, il semble plus aisé de s’identifier. Pourtant, elle demeure profondément énigmatique. Cet intercesseur majeur entre le terrestre et le céleste est en réalité un amalgame de trois personnages féminins cités par les Evangiles. Elle est la pècheresse qui se jette aux pieds de Jésus lors du Repas chez Simon de l’Evangile de Luc ; elle est Marie de Béthanie qui accueille le Christ chez elle avec sa sœur Marthe et obtient la résurrection de son frère Lazare ; elle est aussi Marie de Magdala qui suit le Christ pendant la Passion et qui reçoit la révélation de sa Résurrection.

VITRAIL D’AXE, NOLI ME TANGERE, 1525-28, ÉGLISE DU MONASTÈRE ROYAL DE BROU, BOURG-EN-BRESSE

Ainsi, son mystère et les thèmes de l’amour, du péché, de la féminité et du sacré qui l’entourent, n’ont cessé d’inspirer les artistes. De Dürer à Ernest Pignon-Ernest, en passant par Guido Reni, Carrache, Simon Vouet, George de La Tour, Delacroix, Puvis de Chavannes, Maurice Denis ou Rodin ; les artistes de toutes les époques se sont essayés à traduire sa légende à plusieurs facettes.
Le parcours thématique de l’exposition, qui s’appuie sur l’évolution des divers épisodes de la vie de la sainte, devient parfois chronologique ; témoignant combien certains siècles furent particulièrement sensibles à « une » Madeleine.

La châsse émaillée du XIIe siècle, qui introduit l’exposition, marque le début de l’engouement pour Marie Madeleine et sa représentation dans les arts. Le culte des reliques qui se développe à Vézelay au XIIe siècle participe à construire la légende de la sainte: celle-ci serait venue jusqu’en Provence. Après avoir converti une large population, elle se serait retirée dans la grotte de la Sainte-Baume, près de Marseille, où son corps aurait été sauvé des Sarrasins par un moine de Vézelay au IXe siècle.

AUGUSTE RODIN, LE CHRIST ET LA MADELEINE, VERS 1894, PLÂTRE, BOIS, TISSU, MUSÉE RODIN, PARIS

LIMOGES, CHÂSSE RELIQUAIRE HISTORIÉE DE NANTOUILLET, FIN DU XIIE SIÈCLE, CUIVRE DORÉ ET ÉMAIL CHAMPLEVÉ, MEAUX, MUSÉE BOSSUET, DÉPÔT DE LA COMMUNE DE NANTOUILLET, OBJET CLASSÉ MONUMENT HISTORIQUE LE 27 JANVIER 1897
Jusqu’au XIIIe siècle, Marie-Madeleine est présente uniquement dans les scènes de la Passion.
Puis, lorsqu’au XIIIe siècle, La Légende dorée de Jacques de Voragine donne à Marie Madeleine des origines royales et la propriété du « château de Magdalon », les artistes commencent à la représenter pour elle-même. Sa noblesse et sa beauté deviennent sujets à part entière et les nobles dames des XVe et XVIe siècles aiment à se faire représenter avec les attributs de la sainte.

Le Repas chez Simon (1) traverse les époques, au sens propre comme au figuré : un relief en calcaire du XIIIe siècle est ainsi accroché à côté de « La Madeleine chez le Pharisien » peint en 1891 par Jean Béraud. La scène, introduite dans le milieu littéraire parisien du XIXe siècle, critique avec évidence le « pharisianisme » de la société.

BOURGOGNE, LE REPAS CHEZ SIMON ET LA FLAGELLATION DU CHRIST, VERS 1230-1240, RELIEF SCULPTÉ EN PIERRE CALCAIRE, AVEC TRACES DE POLYCHROMIE, SEMUR-EN-AUXOIS, MUSÉE MUNICIPAL, PROVIENT DE LA COLLÉGIALE DE SEMUR-EN-AUXOIS, AUTREFOIS DÉDIÉE À SAINTE MARIE MADELEINE

JEAN BÉRAUD, LA MADELEINE CHEZ LE PHARISIEN, 1891, HUILE SUR TOILE, PARIS, MUSÉE D'ORSAY

Pour l’épisode du repas de Jésus chez Marthe et Marie (2), les artistes choisissent le plus souvent le moment de la conversion de Marie. Lorsque celle-ci, écartelée entre deux désirs contradictoires, se laisse convaincre de quitter la vie active pour une vie contemplative. Les peintres caravagesques en particulier sont sensibles à ce conflit entre l’amour terrestre et l’amour céleste. La Madeleine de Francesco Cairo, accoudée à un coffret de bijoux dans lequel elle plonge une main nostalgique, exprime la tristesse que signifie le renoncement à une vie facile.

Une fois convertie, Marie Madeleine devient la disciple exemplaire qui n’abandonnera jamais le Christ. Elle vit avec lui l’aventure douloureuse de la Passion sans jamais le renier. D’abord représentée au milieu des saintes femmes au pied de la croix, elle se détache du groupe à partir de 1450 et devient peu à peu centrale dans les compositions. Au XIXe siècle, elle est le personnage principal des images de dévotions qui mêlent parfois, comme chez Rodin, geste de piété et passion charnelle.

FRANCESCO CAIRO, EXHORTATION DE SAINTE MARTHE À SAINTE MADELEINE, VERS 1650-55, HUILE SUR TOILE © FLORENT GARDIN

ABRAHAM JANSSENS (ANVERS, 1575-1632), JAN WILDENS (ANVERS, 1586-1653) ET ADRIAN VAN UTRECHT (ANVERS, 1599-1652), NOLI ME TANGERE, APRÈS 1620, HUILE SUR TOILE, DUNKERQUE, MUSÉE DES BEAUX-ARTS © JACQUES QUECQ D'HENRIPRET

Le moment le plus intense dans la relation privilégiée de Madeleine et Jésus se situe dans le jardin où elle le rencontre, ressuscité. Elle ne le reconnait pas tout de suite, le prenant pour un jardinier. Cet épisode de l’Ecriture a donné lieu à la scène du « Noli me tangere », reprenant les mots du Christ, pouvant être traduit par « Ne me touche pas » (3). Cette rencontre du visible et de l’invisible, du terrestre et du céleste, inspire de nombreux artistes. A la manière d’une danse nuptiale, les bras convergeant de la Madeleine et du Christ d’Abraham Janssens ne se rencontrent pas, accentuant l’intensité émotionnelle de la scène. L’absence de visage du Christ dans l’œuvre de Puvis de Chavanne, évoque avec force la nature divine de Jésus retrouvée au moment de rejoindre son Père.

PIERRE PUVIS DE CHAVANNES, NOLI ME TANGERE, 1857, HUILE SUR TOILE, ANGERS, MUSÉE DES BEAUX-ARTS

Au XVIIe siècle, après le Concile de Trente, en réponse à la Réforme protestante, les représentations de la pénitence de Marie Madeleine à la Sainte-Baume se multiplient afin d’incarner le sentiment catholique de contrition. C’est alors la grande époque de Marie Madeleine dans l’art et dans la littérature, qui se poursuit jusqu’au XVIIIe siècle. Les peintres caravagesques et les adeptes du clair-obscur, symbolisent ce renoncement au monde par des Memento mori (« souviens-toi que tu vas mourir ») en introduisant dans leurs compositions les éléments des Vanités (crânes, crucifix, etc) : la belle femme dépouillée presque dénudée, aux cheveux lâchés, mélange de sensualité discrète et de piété, évoque le caractère éphémère et illusoire de la vie terrestre et des biens matériels.

GERRIT VAN HONTHORST (UTRECHT 1590-UTRECHT 1656), MARIE MADELEINE PÉNITENTE, VERS 1624-1625, HUILE SUR BOIS, COLLECTION PARTICULIÈRE

Au XIXe siècle, la Madeleine retirée au désert devient une figure de la mélancolie et un prétexte à la représentation du nu féminin. Les attributs de la sainte disparaissent ainsi que toute évocation du caractère religieux du personnage : la Madeleine de La Lyre est telle une Vénus dont le nimbe seul rappelle la sainteté. La tête détournée elle attire l’attention sur la luxuriante chevelure et le corps s’offre sans réserve au regard.
La sélection d’œuvres des XXe et XXIe siècles de la dernière salle de l’exposition permet de mesurer combien aujourd’hui encore la richesse des facettes de cette figure mythique continue à fasciner. Dépouillée de son hagiographie, elle entre dans un imaginaire occidental beaucoup plus vaste où se mêlent fantasme et ésotérisme.

ADOLPHE LALYRE, LA MADELEINE, VERS 1900 © D. LÉPISSIER/ CHÂTEAU ROYAL DE BLOIS
Ceux qui souhaitent prolonger la réflexion sur l’influence de cette figure paradoxale dans l’art contemporain, n’hésiteront pas à aller découvrir l’exposition « Les sept démons » présentée au H2M, l’espace contemporain de Bourg-en-Bresse. En résonnance avec l’exposition du Monastère, la quarantaine d’œuvres des 18 artistes confirmés et émergents, prend comme point de départ l’indépendance et la sensualité assumée de la « possédée exorcisée des sept démons » dont parlent les évangiles de Luc et de Matthieu, pour offrir un aperçu de la complexité et de la multiplicité des expériences du féminin.

Jean-Joseph Perraud, Marie Madeleine ou La Pénitente, 1860-1871, plâtre

1. Un Pharisien l’invita à manger avec lui; il entra dans la maison du Pharisien et se mit à table. Survint une femme de la ville qui était pécheresse; elle avait appris qu’il était à table dans la maison du Pharisien. Apportant un flacon de parfum en albâtre et se plaçant par-derrière, tout en pleurs, aux pieds de Jésus, elle se mit à baigner ses pieds de larmes; elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux du parfum. Évangile de Luc 7,36-38

2. Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider.
Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. Évangile de Luc, 10, 38-42

3. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni ! c'est-à-dire, Maître !
Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses. Évangile de Jean, 20, 11-18

VOIR L'ARTICLE ORIGINAL SUR :

narthex

Partagé dans le but de sauvegarder ce très bel article

"Marie-Madeleine dans la Grotte de la Sainte-Baume"

Huile sur cuivre.
Travail du milieu du XVIIe siècle, circa 1650.
Dimensions de l’œuvre: 16,7 cm x 14 cm.

Cette huile sur cuivre représente Marie madeleine dans la Grotte de la Sainte-Baume. Elle est entourée de trois de ses attributs (la croix du Christ, le vase à nard dont elle oint les pieds du Christ, et le crâne comme dans de nombreux tableaux de saints pénitents et ermite).

Il existe d’autres représentations plus sensuelles de la sainte (chevelure abondante, un miroir, une boîte à bijoux qui rappellent son passé de pécheresse.)
Ici nous avons une vision austère de la sainte recluse dans la grotte, en extase peut-être à la fin de sa vie. Toute sensualité est gommée: les cheveux sont plongés dans l’ombre de la grotte.

(Voir le tableau de Charles Le Brun, ou celui de l’église Sainte-Marie Madeleine du Bellay-en-Vexin)
Selon la tradition, quatorze ans après l’Ascension de Jésus, Marie-Madeleine avec sa sœur Marthe, son frère Lazare et quelques femmes sont chassées de Jérusalem. Débarqués aux Saintes-Marie-de la Mer, Marthe rejoint Tarascon; Lazare va à Marseille. Marie-Madeleine préfère la solitude de la contemplation et suit l’Huveaune en gravissant le massif de la Sainte-Baume. Tout en haut du massif elle va se retirer dans une grotte et pendant trente vivre en recluse sa foi : sept fois par jour, elle reçoit la visite des anges et sept fois elle est ravie en extase.

 

Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades

Selon la légende, Marie-Madeleine se serait abritée dans l’ancien ermitage des Aygalades avant de se rendre à la Sainte-Baume.

"rareté de l'architecture monastique troglodytique du XIIIe siècle"

Des frères carmes auraient migré à Marseille vers 1244 afin de s'installer dans la grotte ermitage des Aygalades.

La grotte-ermitage des Carmes aux Aygalades est l'une des premières implantations de la congrégation des Carmes en France. Elle est située dans les quartiers Nord de Marseille, surplombant l'autoroute A7 vers La Viste.

L’ordre du Carmel est l’un des seuls ordre monastique à ne pas se référer à un fondateur charismatique, mais à un prophète de l’ancien testament, "Élie" (VIIIe siècle avant J.C.). Ce prophète et son disciple Élisée sont considérés par les Carmes comme les pères spirituels de l’ordre.

Depuis le prophète Élie, des ermites à la recherche de Dieu, occupaient les grottes du mont Carmel, à Jérusalem. Albert, patriarche de la ville, leur donna une règle de vie en 1209, que l’on peut considérer comme la date de création des Carmes. Au déclin des croisades et après la reconquête des lieux saints par les Arabes en 1187, ils émigraient en Europe en 1238.

Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades
Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades

Grotte-Ermitage des Carmes aux Aygalades

L’église Sainte-Marie-Madeleine des Chartreux

L’église Sainte-Marie-Madeleine des Chartreux se trouve place Edmond-Audran dans le 4e arrondissement de Marseille. Avant d’être une église paroissiale, cette église était la chapelle d'un monastère de l'ordre des Chartreux qui a donné son nom au quartier.

La façade de l'église, d'une hauteur de 31 mètres, est précédée d'un péristyle de 28,60 mètres de largeur soutenu par huit colonnes ioniques hautes de 10,60 mètres et de 1,95 mètre de diamètre. L'entablement porte l'inscription : Cartusia Villae Novae Hanc Massiliensem fundavit Anno MDCXXXIII (La chartreuse de Villeneuve a fondé cette maison à Marseille en 1633).

église Sainte-Marie-Madeleine des Chartreux
église Sainte-Marie-Madeleine des Chartreux

8 colonnes comme l'église de la Madeleine à Paris, c'est le chiffre sacré de Marie-Madeleine qui symbolise le PASSAGE du Carré au Cercle, l'Octogone. N'est-elle pas le Témoin de la résurrection du Christ ?

Voir : Marie-Madeleine Sainte Symbole

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