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13 Juin 2020
Il y a plusieurs raisons de se rendre à la Sainte Baume :
- le lieu est sacré depuis l’antiquité ;
- Maître Jacques, fondateur légendaire du Compagnonnage s’y installa, y fut assassiné et inhumé ;
- la Sainte Baume constitue l'étape finale du Tour de France des compagnons ;
- l’obélisque gravé du Compagnon Rodolphe Giuglardo, dit « Languedoc Cœur Sincère » est à décrypter ;
- la chapelle troglodyte est un lieu de méditation, de régénération et de découverte d’éléments sacrés et symboliques, dont les sept vitraux du Compagnon Pierre Petit dit « Tourangeau, disciple de la Lumière » ;
- le mystérieux reliquaire de Marie-Madeleine représente la barque des Saintes Maries accompagnée d’une momie ;
- Sainte Marie Madeleine, l’apôtre des apôtres s’y retira 30 années, ses reliques découvertes à Saint Maximin font de cette localité le 3ème tombeau de la chrétienté ;
- c’est un lieu important de pèlerinage des chrétiens, les plus grands s’y recueillirent, rois et papes ;
- c’est un site préservé exceptionnel pour les randonnées à la découverte de la forêt endémique, de la montagne, des glacières, des grottes et des sources miraculeuses ;
- c’est un parcours initiatique qui a inspiré cet ouvrage, avec des révélations inédites …
à retenir :
#Marie, #Madeleine, #grotte, #Baume, #Maïtre, #Jacques, #tombeau, #Maximin, #symbole, #relique, #vitraux, #Var, #Jésus, #Christ, #obélisque
(Augmentation des prix en 2023)
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Bien cordialement ...
Il y a bien plus de dix ans, j'éditais la première version de ce documentaire. Je n'avais pas réussi à déchiffrer les messages secrets du Compagnon Pierre Petit dit « Tourangeau, disciple de la Lumière », sur le vitrail "Les Fontaines de la Vie".
Une croix avec Marie-Madeleine à son pied, une représentation classique de la Sainte. Mais le problème est que sur le panneau exposé à l'Hostellerie par les Frère Bénédictins, mentionne deux erreurs sur cette simple phrase "Marie Madeleine au pied de la croix", en effet, sur l'image c'est le haut de la croix qui est montré avec un sainte âgée à la longue chevelure, mais en aucun cas la partie située au pied de la croix d'ou s'écoule le sang versé par le Christ. Après avoir remarqué cette première erreur flagrante et incompréhensible, connaissant la rigueur des Frères Bénédictins ; je recherchais l'identité de ces deux saintes :
- Une jolie brune, bien vêtue, au pied de la croix ;
- Une femme âgée habillée par sa longue chevelure, en haut.
Après dix ans de recherches discontinues, je retrouvais l'origine des versets situés en bas, dans l'angle droit du vitrail. Rien dans la bible et les divers livres sacrés, introuvables ...
Quelques mots clefs m'ont orienté vers un tableau ancien ; et la, ce fut la lumière ! Jésus accompagné de deux saintes sur une représentation similaire à celle du vitrail ; et au dessus de chaque sainte, dont Marie Madeleine, je retrouvais les fameux versets que je recherchais depuis plus de dix ans ... Le Compagnon Pierre Petit dit « Tourangeau, disciple de la Lumière » avait transformé l'horizontalité de ce tableau en verticalité pour s'adapter au vitrail.
Ce livre documentaire révèle l'identité de cette deuxième sainte que vous retrouverez sur le vitrail "Les Fontaines de la Vie".
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Une phrase, 7 mots, 2 erreurs
Il est entièrement décodé, j'ai eu le privilège d'en parler sur la toile tout au début de son érection sur le Site Sacré de La Sainte-Baume et d'en discuter avec le Compagnon Rodolphe Giuglardo dit « Languedoc Cœur Sincère ».
L'obélisque a été en partie détérioré par des "ignorants".
Les sept vitraux du Compagnon Pierre Petit dit « Tourangeau, disciple de la Lumière » sont décryptés, dont celui des "Fontaines de La Vie" (voir article plus haut).
Une longue enquête pour déchiffrer des versets hermétiques ...
Vous trouverez un schéma de la grotte sacrée avec les éléments essentiels à découvrir dont des symboles cachés (prévoyez une lampe).
Les livrets traitent de sujets différents, pourtant, il existe toujours des liens entre eux, des complémentarités.
Autant de sujets, autant de directions, autant d'ouvrages, dont :
La réouverture de la Grotte Sainte Marie-Madeleine inaugurée le dimanche 4 avril 2021
ça se passe en ce moment, un dimanche de Pâques, tout un symbole avec les anciennes traditions :
- à proximité de la Sainte-Baume, la grotte aux œufs était considérée comme la grotte de la fécondité.
- autrefois, les pèlerins ramenaient du Site Sacré, les « œufs de la Sainte-Baume » ou « coucounets » dont les coquilles évidées, en forme de reliquaire, renfermaient un petit personnage coloré.
- Artémis était représentée avec un grand nombre de seins, elle portait en fait un collier pectoral couvert d'œufs d'autruche, symbole de fécondité.
. Voir : "Marie-Madeleine Sainte Symbole"
La plupart des traditions religieuses, y compris les plus anciens, ont sanctuarisé certains de leurs lieux de culte. Les définitions inscrites dans les dictionnaires sont multiples. Comment expliquer la singularité de ces lieux sacrés. Pourquoi érige-t-on un lieu de culte en sanctuaire ? Quelles sont les caractéristiques ? Venu du latin sancturarium, dérivé de saunctus, on trouve derrière le nom de sanctuaire bien d’autres définitions : - Lieu le plus saint d’un édifice religieux. - La partie du chœur où se trouve le maître autel d’une église.
- Lieu saint consacré à la pratique d’un culte.
- Lieu secret, impénétrable.
- Refuge.
- Territoire d’importance vitale qui doit être défendu à tout prix.
- Au XVIème siècle, le sanctuaire est un endroit qui reçoit les réponses de l’oracle.
- Lieu souvent associé à l’idée de pèlerinage.
Le sanctuaire, haut lieu de spiritualité, se démarque souvent par les grâces qui ont été accordées, en invitant les foules de pèlerins à se déplacer pour vénérer les reliques de Saint, ou parce qu’ils sont marqués par une expérience spirituelle telle qu’une apparition. Dans les temps où la religion était liée au pouvoir, Rois, Empereurs et personnalités ont contribués à la notoriété de ces sanctuaires, en offrant des reliques trouvées lors de lointains voyages, ou en finançant la restauration de nombreux édifices parfois espérant le salut de leur âme.
Le récit de la présence de Marie-Madeleine en Provence prend sa source au sud du bassin méditerranéen, en Judée, au premier siècle de notre ère. Des textes bibliques, la tradition fait émerger une Marie-Madeleine, pècheresse repentie, issue d'une famille riche, appartenant au cercle le plus proche de Jésus de Nazareth et participant pleinement à l'évangélisation du bassin méditerranéen. Ainsi, Marie-Madeleine ferait partie de ces fidèles ayant reçu lors de la Pentecôte, la mission d'évangélisation le monde, c'est à dire en ce temps-là l'empire romain. Ce rôle de témoin fonde le récit de l'arrivée, sur notre rive de Méditerranée de Marie-Madeleine et d'un groupe de disciples, dont Maximin, ayant reçu en partage les Gaules comme terre de mission. C'est ainsi que naît la tradition des saints de Provence, quelque part entre la fin de l'Antiquité et le début du Moyen-Age. Après avoir évangélisé la Provence, elle se serait retirée dans la grotte de la Sainte-Baume. A sa mort, Maximin l'aurait ensevelie dans le bourg situé dans la plaine. S'appuyant sur cette tradition, Charles II d'Anjou, Comtes de Provence, ordonne des fouilles en 1279. Il trouve des ossements accompagnés de ce qui a été considéré comme un authentique relique racontant que la sépulture avait été cachée au VIIIè siècle par crainte des Sarrazins. L'invention des reliques conforte la tradition en ce temps où le culte de Marie-Madeleine connaît un grand succès. Un pèlerinage s'organise vers ce lieu que Charles II d'Anjou et le Pape Boniface VIII confient aux soins des dominicains. La basilique érigée pour célébrer la sainte et accueillir les pèlerins sera considérée, selon l'expression consacrée par le père Lacordaire, comme le «Troisième tombeau de la Chrétienté» après Jérusalem et Rome. Ce patrimoine est, aujourd'hui encore, le témoin de cette rencontre entre tradition et Histoire qui a permis d'écrire, à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, une de plus belles pages de l'art gothique provençal.
En 1296 débute la construction de la basilique actuelle. Elle a d'abord simplement jouxté l'église romane Saint Jean sans empiéter sur elle. Elle serait venue recouvrir progressivement l'église Saint-Maximin, dans le sous-sol de laquelle les fouilles de Charles II ont découvert les sarcophages. L'église Saint-Maximin a peut être constitué, avec la basilique, une double église jusqu'à sa disparition. Quand à l'église Saint-Jean, elle a disparu a une date inconnue. Cette nouvelle église, Charles II l'a tout de suite conçue dans le but d'en faire un lieu de pèlerinage qui deviendra l'un des plus importants d'Europe. Il confie l'exécution des plans à l'architecte Pierre le Français qui prend la direction du chantier. En 1305, Jean Baudicci prend sa suite et devient maître d'œuvre à son tour. Par son choix de faire appel à un architecte français et de commander une église de style gothique, Charles II souhaite affirmer la légitimité de la dynastie angevine sur les terres provençale. Toujours en ce sens, avec l'accord du Pape Boniface VIII, il installe les frères prêcheurs dans les lieux. Le premier prieur institué par le pape est Pierre de Lamanon, dominicain, évêque de Sisteron. Il est chargé de recruté 25 frères.
Par son ampleur et sa richesse, la basilique de Saint-Maximin ne peut être comparée à aucune autre construction dominicaine du sud-est de la France. Avec ses 73 mètres de longueur, ses 43 mètres de largeur et ses 29 mètres de hauteur, elle demeure encore aujourd'hui le plus vaste édifice gothique provençal. Elle est composée d'une nef centrale jouxtée de deux bas-côtés, l'ensemble voûté d'ogives. Le vaisseau centrale se termine par une abside percée d'une double rangée de baies et encadrée par deux absidioles. Après de nombreuses interruptions, vers 1340 s'achève la première tranche des travaux qui s'étend de l'abside à la travée précédant la crypte. Il faut attendre 1512 pour que Jean Damian, prieur du couvent, poursuive les travaux qui se terminent en 1532, date de l'achèvement de l'église, à laquelle il manque néanmoins le portail central de la façade principale.
Le premier chœur gothique était fermé par un jubé qui s’appuyait sur deux piliers de pierre. En 1632, il est décidé de la transformer. Après la visite de Louis XIV en 1660 à l'occasion de la translation des reliques de Marie-Madeleine dans une urne de porphyre surmontant l'autel, le chœur se transforme progressivement . Une gloire en stuc doré de sculpteur Lieutaud surplombe le maître-autel réalisé en marbre de Pourcieux. Les travaux des talles en noyer sont dirigés par le Frère Funel vers 1866. Les 94 stalles sont surmontées de 22 médaillons représentant des personnages illustres de l'ordre dominicain.
Du premier mausolée du IVè siècle ne subsiste que la chambre inférieure devenue « crypte » de la basilique au moment de la poursuite des travaux au XVIè siècle. Le sol de la chambre funéraire, qui était à demi enterrée, devait se trouver 70 cm plus bas que le sol actuel. Elle renferme aujourd'hui quatre sarcophage de la fin du IVè siècle, devant contenir les sépultures de riches aristocrates locaux. Ils sont décorés de scènes adoptant une iconographie dite « mixte » mêlant le répertoire païen antique aux nouvelles représentations chrétiennes. L'un de ces quatre sarcophages, celui installé dans le fond de la pièce, est traditionnellement attribué à Marie-Madeleine. Les reliques de cette dernière sont conservées dans un buste reliquaire en bronze doré dessiné par Revoil en 1860 placé derrière les grilles conçues par le même artiste.
Ce retable, situé dans l'absidiole nord, est une peinture sur bois du début du XVIè siècle, commandée par Jean Damian au moment de la reprise des travaux de l'église. Il fait appel au peintre Antoine Rozen qui crée une œuvre composée de seize panneaux figurant la Passion du Christ, de la représentation d'une crucifixion au centre, et de celle d'une Mise au tombeau du Christ sur le devant d'autel.
Construit au XVIIIè siècle par le Frère Jean-Esprit Isnard, ils se composent d'un double buffet, 4 claviers, 43 jeux et 2962 tuyaux. Ils furent sauvés à la Révolution par Lucien Bonaparte qui y fit jouer la « Marseillaise ».
Cette œuvre en noyer aurait été sculptée au XVIIIè siècle par le Frère Louis Gudet. Sept panneaux représentent des scènes de la vie de Marie-Madeleine tandis que l'abaisse-voix est décoré d'une représentation du Ravissement de la sainte (Marie-Madeleine portée par les anges).
Le massif de La Sainte Baume fait face à la Sainte Victoire. Situé à l'ouest de La Provence Verte, le massif est le trait d'union entre le département du Var et des Bouches du Rhône. Amoureux de la randonnée sportive ou spirituelle, de la faune et de la flore, La Sainte Baume est le lieu incontournable. L'hiver, il n'est pas rare que le massif soit enneigé, c'est pour cela qu'il fut pendant longtemps la réserve de glace de Toulon et Marseille.
Un lieu exceptionnel
Le massif de La Sainte Baume est l'écrin des trésors les plus rares de la Provence. Bien que tous les animaux traditionnels soient présents, on y trouve aussi des espèces devenues rares comme l'aigle Bonelli … Cette forêt est réputée et protégée depuis longtemps. On peut y voir des hêtres, des pins sylvestre mais aussi une flore intermédiaire entre la forêt méditerranéenne et alpine de moyenne altitude.
Un lieu cultuel : la grotte de Marie-Madeleine
Lorsque l'on arrive au pied du massif et que l'on lève le regard vers la falaise, ce qui attire l’œil est une drôle de construction. Il s'agit du parvis de la grotte de Marie-Madeleine à côté de laquelle est construit un bâtiment habité par des moines. Mais pour mieux comprendre comment ce lieu est devenu sacré, il suffit de remonter le temps. Marie-Madeleine fuit, en bateau avec ses sœurs, Saint Lazare et Saint Maximin, les persécutions d'Hérode. Arrivées aux Saintes Marie de la Mer, elle part à Marseille pour évangéliser la ville puis se retire dans une grotte dans la forêt environnante jusqu'à sa mort. On trouve les traces, en ce lieu, du pèlerinage de deux Papes ( 816 et 878) mais aussi de Saint Louis de retour de Croisade (1254). Tout au long des XIVè et XVè siècles, Papes, Rois et princes viennent en pèlerinage à la grotte de la Sainte Baume. Louis XI puis François 1er dotent richement la grotte et font don de constructions et ouvrages pour reconstruire et orner la grotte. Il faut noter que François 1er fait construire 3 suites royales dans les bâtiments attenants à la grotte. Le lieu connaît de nombreux pillages mais deux sont plus importants que les autres, ils ont lieu malgré la construction d'un pont levis. La Révolution puis l'Empire mettent la grotte en danger. Le marquis d'Albertas rachète en 1791 les biens des dominicains devenus Biens Nationaux. En 1793, la Sainte Baume est rebaptisée « Les Thermophyles », c'est à cette époque que les bâtiments adjacents sont détruits. Il faudra l'intervention de Lucien Bonaparte, marié à la fille d'un aubergiste de Saint Maximin, pour sauver la basilique et la forêt de La Sainte Baume des exactions des Révolutionnaires. En 1822, le préfet de Toulon restaure le culte catholique. En 1848, le prédicateur de l'ordre dominicain rachète le couvent royal de Saint-Maximin pour y réinstaller les frères prêcheurs. La même année, les frères se réinstallent dans la grotte et commencent la construction de l'hostellerie dans la plaine. En 1905, La France instaure la séparation de l'église et de l’État, la grotte devient propriété de la commune en 1910.
LA PROVENCE VERTE
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